« Culture eats strategy for breakfast ». Cette citation célèbre du théoricien du management Peter Drucker trouve un écho intéressant en cette période particulière de crise mondiale où les entreprises sont au ralenti. Télétravail, souplesse d’organisation, autonomie, confiance, responsabilisation : cette crise impose à de nombreuses organisations de revoir leur culture d’entreprise. Souvent négligée au profit des préoccupations opérationnelles, elle apparait encore plus aujourd’hui comme un élément clé en temps de crise, dans le cadre de recrutement, et globalement dans la transformation digitale des entreprises.
Un concept plus large que les valeurs d’entreprise.
Avant d’aller plus loin, clarifions d’abord la nuance qui existe entre « valeurs d’entreprises » et « culture d’entreprise ».
Les valeurs d’entreprise sont son code génétique, son ADN, ce qui la différencie fondamentalement dans la manière de faire. Elles structurent profondément les comportements internes et l’expérience avec toutes les parties prenantes, y compris les clients. En moyenne, une entreprise affiche 5 valeurs . Celles que l’on retrouve le plus souvent sont : L’innovation, le respect, l’intégrité, l’esprit d’équipe, la satisfaction client, la qualité, la responsabilité, le partage, la performance et la confiance.
La culture d’entreprise va beaucoup plus loin. Elle est un ensemble de connaissances, de valeurs et de comportements qui facilitent le fonctionnement d’une entreprise en étant partagé par ses membres. Une bonne alchimie favorisera l’alignement des collaborateurs, la stabilité et la confiance au sein de l’organisation, l’exclusion des mauvaises pratiques et la rétention des talents.